ZeroTabac
E-cigarette Qui suis-je ?

Ne tuez pas la Vape !

En 2006, avant que quiconque ne s’y intéresse et face aux tabacologues qui la considéraient comme un épiphénomène, j’ai publiquement déclaré : c’est une invention géniale qui ne doit pas être détournée de son objectif, l’aide à l’arrêt du tabagisme. Dans la fouée, j’ai interrogé l’ANSM, à l’époque AFSSAPS, sur son innocuité et la DGCCRF sur son statut commercial. Leurs réponses précautionneuses constituaient, pour DNF, un premier pas vers des analyses que j’espérais plus approfondies, j’en ai donc fait part aux autorités gouvernementales dans l’espoir qu’elles boostent ce processus naissant. Il n’en a rien été, malheureusement, et c’est ainsi qu’a démarré le développement anarchique de ce procédé révolutionnaire.
Rapidement, un noyau de meneurs a animé des échanges, par forum essentiellement, autour de ce phénomène et une horde enthousiaste a emboité le pas. C’est ainsi qu’est née la communauté des vapoteurs rapidement guidée par ses animateurs vers un communautarisme féroce et dévastateur.

Leur Credo :

1. La Vape va sauver le monde et quiconque remet en cause ce dogme devra en répondre pour crime contre l’humanité
2. En dehors de la Vape, aucune action ne peut être efficace pour faire régresser le tabagisme
3. Les volutes produites par l’exhalation du vapoteur ne contiennent que de la vapeur. Il ne peut donc pas y avoir de vapotage passif
4. L’OMS, l’Europe, le HCSP, la HAS, le Surgeon général, 50 millions et tous les instituts qui produisent des enquêtes sont tous vendus à big tobacco. Seules les enquêtes de Constantin Farsalinos, de Jacques le Houezec et de quelques autres sont honnêtes.
5. Hormis le RESPADD, la fédération d’addictologie et quelques associations dirigées par des tabacologues, la Ministre, la presse, et les associations de lutte contre le tabac sont toutes vendues aux laboratoires.

Dans ces circonstances, suggérer

• que la publicité pour la Vape doit être interdite lorsqu’elle fait référence à un tabagisme agréable ou bienfaisant,
• qu’il est anormal de vapoter dans les lieux où il est interdit de fumer,
• que le vapotage passif existe bien, ne serait-ce que par l’odeur et par les volutes de plus en plus fournies
• qu’une enquête de l’AIDUCE fait classer, par les vapoteurs interrogés, en dernière position de leurs raisons de vapoter le fait de pouvoir vapoter là où fumer est interdit et qu’il est donc surprenant de constater l’acharnement des instances de la Vape à imposer à 80% de la population une nuisance olfactive de voisinage dans les lieux confinés.
• que le vapofumage, en dehors des premiers jours de sevrage, n’est pas une solution
• que vapoter là où fumer est interdit est très souvent une pratique propre aux fumeurs qui ne souhaitent pas être obligés de sortir dans la rue pour fumer, mais qui redeviennent des fumeurs dès qu’ils en ont la possibilité.
• que le PNRT, s’il est appliqué, est un formidable arsenal anti-tabac qui, avec l’aide de la taxation, devrait ramener la France dans le peloton de tête en Europe pour la régression du tabagisme

… eh bien, suggérer une seule de ces hypothèses vous fait passer pour un assassin prêt à commettre un crime contre l’humanité.

Je considère que, pour un scientifique consciencieux, cautionner ce genre d’attitude est une erreur majeure dont se nourrissent des apprentis-sorciers partis en croisade, non pas pour supprimer le tabagisme, mais pour imposer une nouvelle pratique liée au plaisir, peut-être moins addictive que le tabac mais cependant addictive et peu agréable à supporter dans les lieux confinés.

Les victimes de ce déferlement de haine risquent bien d’être ceux qui, en toute humilité, tentent, et souvent arrivent à briser leur addiction grâce à une innovation qui, pour eux, est plus efficace que tout ce qu’ils avaient essayé jusque là

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